DCB/DBC Mobile beta
+

Nouvelles du DBC/DCB

Nouvelles biographies

Biographies modifiées

Biographie du jour

THOMSON, EDWARD WILLIAM – Volume IX (1861-1870)

décédé le 20 avril 1865 dans le canton d’York, Haut-Canada

La Confédération

Le gouvernement responsable

Sir John Alexander Macdonald

De la colonie de la Rivière-Rouge au Manitoba (1812–1870)

Sir Wilfrid Laurier

Sir George-Étienne Cartier

Sports et sportifs

Les fenians

Les femmes dans le DBC/DCB

Les conférences de Charlottetown et de Québec en 1864

Les textes introductifs du DBC/DCB

Les Acadiens

Module éducatif

La guerre de 1812

Les premiers ministres du Canada en temps de guerre

La Première Guerre mondiale

L’autorité de Cartier


George-Étienne Cartier a la réputation d’employer un style autoritaire pour arriver à ses fins. Selon son biographe :

C’était un grand travailleur, un volontaire et un homme sûr de lui-même, presque suffisant. C’était un chef qui imposait assez brutalement sa volonté.

 

Le juge et parlementaire Louis-Victor Sicotte, dont voici un extrait de la biographie, se montre critique envers Cartier :

Mais Sicotte n’est pas pour autant converti au parti [libéral-conservateur]. Ainsi, ses lettres à Hector-Louis Langevin* sont pleines de fiel lorsqu’il s’agit de Cartier et de sa façon d’exercer le pouvoir : « L’ami Georges, écrit-il un jour, a le talent de faire naître des tempêtes à propos de tout, et c’est à cela qu’il doit d’avoir formé trois ou quatre gouvernements depuis 1855 » ; et aussi : « C’est la politique de M. Cartier et de M. Macdonald de tenir toutes les ambitions sans cesse aboyantes. »

 

Après avoir remis en question la loyauté de Cartier envers les Canadiens français, le juge et parlementaire Thomas-Jean-Jacques Loranger subit sa riposte :

[…] le 16 mai 1860 : alors qu’on discutait un projet de loi relatif aux bureaux d’enregistrement, Loranger accusa le chef du gouvernement de vouloir angliciser ses compatriotes. Cartier se fâcha et demanda à Loranger s’il savait à quel point il avait dû lutter contre certains préjugés et travailler pour réaliser une foule de mesures favorables aux Canadiens français.

 

En d’autres circonstances, Cartier use notamment de son autorité en faisant nommer des amis ou des partisans à des postes clés. Inscrit dans les mœurs et les pratiques politiques de l’époque, le favoritisme profite à l’avocat Louis Bétournay :

De 1870 à novembre 1872, Bétournay fit partie du conseil municipal de Montréal. Il fut fait conseiller de la reine en 1872 et, le 31 octobre de la même année, il fut nommé, grâce à l’influence de son associé Cartier, juge puîné de la Cour du banc de la reine de la province du Manitoba nouvellement créée.

 

De plus amples informations sur l’autorité de Cartier se trouvent dans les listes de biographies suivantes.

◀◀  7 8 9 10 11 12 13  ▶▶