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HARMON, DANIEL WILLIAMS – Volume VII (1836-1850)

décédé le 23 avril 1843 à Sault-au-Récollet (Montréal-Nord, Québec)

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La Première Guerre mondiale

La Première Guerre mondiale


Les conflits politiques découlant de la participation canadienne à la guerre des Boers (1899–1902) s’intensifièrent avec les débats sur la création d’une marine canadienne [V. La campagne électorale de 1911]. Pendant la Première Guerre mondiale, la question du service militaire obligatoire mit en évidence les divisions entre le Canada anglais et le Canada français [V. Laurier, chef de l’opposition (1911–1919)]. En 1917, les différends relatifs à la conscription s’étaient envenimés au point de menacer la Confédération même [V. La conscription divise le Canada]. Le premier ministre de la province de Québec, sir Lomer Gouin, souleva le problème à l’Assemblée législative :

Devant la croisade de la presse canadienne-anglaise pour dénoncer, dans un langage souvent acerbe, la prétendue « déloyauté » des Canadiens français et leur refus du service militaire obligatoire, Gouin permit qu’un député ministériel, Joseph-Napoléon Francœur, présente en décembre 1917 un avis de motion affirmant que la province de Québec serait disposée à accepter la rupture du pacte confédératif si les autres provinces jugeaient qu’elle était un obstacle au développement du Canada. L’histoire retiendrait la défense vigoureuse que Gouin fit alors de la Confédération. Après avoir rappelé que le système fédéral était le seul qui convienne au Canada, que la séparation était impossible et que la Confédération avait apporté d’insignes bienfaits, le premier ministre se dit confiant que la tempête passerait. Il se dit fier de son nom de Canadien, fier de son pays, le Canada. Cette partie du discours reçut un accueil très positif dans la presse anglophone. Mais, en même temps, Gouin ne manqua pas de rappeler les souffrances de « nos pères » à la suite d’offenses et d’appels aux préjugés, et affirma que les calomnies du moment présent étaient le fait non pas de la majorité des anglophones mais bien du « petit nombre ». Ces allusions visaient probablement à plaire davantage aux nationalistes. À la conclusion du discours, Francœur retira sa motion, en déclarant qu’elle avait eu « l’effet désiré ».

 

Pour en apprendre davantage, nous vous invitons à consulter nos ensembles thématiques sur La Première Guerre mondiale et sur Les premiers ministres du Canada en temps de guerre, ainsi que les listes de biographies suivantes.

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